Le satellite Inmarsat I6 F2 subit une anomalie de puissance

Les satellites en bandes L et Ka souffrent d'un problème « sans précédent », selon Airbus

Le nouveau satellite géostationnaire (GEO) I6 F2 d'Inmarsat a rencontré un problème d'alimentation.

La société de satellites a déclaré cette semaine que la nouvelle machine avait subi une « anomalie du sous-système d’alimentation » pendant sa phase de montée en orbite.

"A ce stade, Viasat et Airbus, le constructeur du satellite, travaillent pour déterminer la cause profonde de l'anomalie et évaluer si le satellite sera en mesure d'accomplir sa mission", a indiqué la société. « Airbus a indiqué que cette anomalie est un événement sans précédent ; aucun de ses satellites de télécommunications géostationnaires n’a jamais subi de panne en orbite.

Le I6 F2 de 5,47 tonnes – basé sur la plateforme Eurostar E3000e d'Airbus Defence and Space – a été lancé en février 2023 et devrait avoir une durée de vie de 15 ans. Le satellite devait offrir quatre Gbit/s de capacité supplémentaire en bande Ka au réseau d'Inmarsat ainsi qu'aux services en bande L au-dessus de l'Atlantique. Les satellites sont facturés dans le cadre du prochain réseau Orchestra d'Inmarsat.

Inmarsat a déclaré que les services clients en cours n'étaient pas affectés et que les coûts de fabrication et de lancement du satellite I6 F2 étaient assurés. Les rapports de l'industrie suggèrent que le satellite était évalué à environ 350 millions de dollars.

« La mission initiale d'I6 F2 consistait essentiellement à fournir une capacité supplémentaire en bande L et quatre Gbit/s de capacité supplémentaire en bande Ka, en cohérence avec le déploiement et l'exploitation d'un réseau résilient et redondant », a déclaré Mark Dankberg, président-directeur général de Viasat.

La société a déclaré que le satellite jumeau Inmarat-6 F1 (I6 F1), lancé en décembre 2021, est opérationnel et continue de fonctionner comme prévu.

Il s’agit du troisième problème concernant des géosatellites nouvellement lancés ces derniers mois.

Viasat – qui a acquis Inmarsat en 2021 mais a conclu l'accord en juin – a vu son nouveau satellite ViaSat-3 subir un « événement inattendu » lors du déploiement du réflecteur.

Le premier satellite Arcturus d'Astranis – lancé à bord de la même fusée que ViaSat-3 – a également souffert d'un problème d'alimentation avec le système qui contrôle ses panneaux solaires. Astranis lance un « UtilitySat » multimission pour offrir des services à capacité réduite dans le sillage d'Arcturus jusqu'à ce qu'un remplacement complet puisse être déployé.

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